domingo, 3 de maio de 2020
terça-feira, 21 de abril de 2020
sábado, 11 de abril de 2020
sexta-feira, 10 de abril de 2020
Coronavirus : occasion favorable de repenser les relations humaines
occasion favorable de repenser les relations humaines
Par: Elibien Joseph, sss
Belo Horizonte - Brésil
L’humanité vit aujourd’hui des heures sombres
dans son histoire. Cette inquiétude partagée par la planète entière, permet à
l’homme de découvrir un nouvel ennemi invisible, le coronavirus ou le Covid19
qui a déjà causé beaucoup de victimes et de souffrance à travers le monde. Pour
contrer cette situation à la fois traumatisante et dramatique, certains
gouvernements ont intimé de l’ordre de « rester chez soi ». D’où la
pratique du confinement. Quant aux hommes de science, ils ont conseillé des
formules comme se laver fréquemment les mains, le port d’un masque, la
distanciation sociale…, barrière pour éviter la propagation accélérée du virus.
Ce phénomène a mis à l´évidence les conséquences de l´isolement social exprimé
á travers l’exigence de rester en quarantaine presque dans tous les pays. Cet
ordre est vu comme une réalité exigeante au point de vue de l’essence humaine
en tant que : « être relationnel par excellence ».
Nous nous trouvons dans une époque où les relations sociales de multiples
domaines (laborieux, éducatif, liturgique, familier…) exigent une nouvelle
perspective et même les moments de la célébration eucharistique sont désormais déterminés
par les moyens de communication virtuelle. Compte tenu de cette perspective,
les questions suivantes sont pertinentes : Quelles sortes d´interpellations
provoque le Covid-19 ? Peut-on dire que ce phénomène conduira à une crise
de la foi ? Comment l´eucharistie
nous interpelle à nous engager davantage dans la promotion humaine à la lumière de cette pandémie ?
Ce période de crise
interpelle l’être humain à réfléchir sur le sens de son existence dans une logique de l’altruisme.
« Stay home- Saves lives- Rester chez soi », qui implique à sauver
des vies. Il s´agit d’une dynamique de créativité, de nouvelles perspectives et
de nouvelles visions vers l’horizon de l’art de la convivialité et de la
fraternité afin de vaincre les moments d’anxiété, de tension et de fragilité humaine.
Le Covid-19 marque une voie désertique dans l´histoire
du début XXIe siècle, caractérisée par l´anxiété, l´insécurité, l’incertitude
et la panique de toute sorte. Cette situation pourrait sans doute emmener à beaucoup
de questionnements sur l’existence de Dieu et de ses attributs. Dans une petite
conversation, un ami m’a posé cette question : Elibien, pourquoi le Dieu
Tout Puissant n’a pas encore mis fin au Covid-19 en le laissant dépasser la
capacité du personnel médical et des scientifiques, le laissant tuer tant de
personnes dans le monde ? Après une minute de réflexion, je lui ai répondu:
le Covid-19 n’est pas la première pandémie dans l’aventure humaine et je ne
crois pas non plus qu’elle sera la dernière. Ceux qui connaissent bien l’histoire
savent que l’humanité a dû faire face à plusieurs pandémies parmi lesquelles il
y avait : la Peste Noire (1346-1353) qui a causé la mort de 75 à 200 millions
de personnes, le Cholera (1852-1860) environ 1 million de morts, la grippe
espagnole(1918) entre 20 à 50 millions de morts et tout récemment la grippe
asiatique (1956 à 1958) qui a fait d’environ 2 millions de morts pour ne citer que
celles-là.
Dieu dans son
intime relation avec l´être humain nous a donné la grâce pour agir au profit de
la vie. De ce fait, l’intelligence nous permet de nous interroger en ce qui
concerne les relations non seulement de l’être humain entre eux, mais aussi
avec l´environnement. C´est évident jusqu´ici l´importance de l´appel du pape François dans son encyclique
« Laudato Si», au sujet de la nécessité d´avoir un soin particulier pour
la maison commune, approfondissant ainsi l'écologie intégrale en vue de la
perspective relationnelle de l’homme. Ce moment pourrait être opportun pour engendrer de nouvelles
personnes, un nouveau monde et de nouvelles relations avec la nature.
Bien que le Covid-19 puisse susciter plusieurs
questionnements sombres face à la réalité de la foi, mais cela ne peut pas emmener
à une crise sur cette dernière (la foi),
ni secouer les fondements de l’Église
institutionnelle. Au contraire, il s´agit d´une époque théophanique dans laquelle
il y a un appel de Dieu à l’homme dans chaque moment d’épreuve, de douleur et de souffrance, à la lumière de la
conception théologique d’Israël (Ex 3, 7-8). En effet, l'itinéraire de
Jésus-Christ a montré que la prière est la garantie de la foi, le religieux du
Saint Sacrement dirait que ça fait de sa mission congrégationnelle (Cfr, Mt 4,
1ss). Par conséquent, ce temps de pandémie requiert un renforcement spirituel à
travers la dynamique de la prière, comme étant une manière concrète d´être en communion
avec les victimes. Je me
souviens d’une supplication du Psaume 17: Je suis là, je t’appelle, car tu réponds, ô Dieu! Tends l ´oreille
vers moi, écoute mes paroles (Ps 17, 6).
La distanciation sociale
du moment présent n´est plus provoqué par exclusion de statuts et de classe sociale entre pauvres et riches,
mais plutôt par l’exigence d´un temps de
crise, demandant de réfléchir sur le sens de l´altruisme et de la communion entre
le genre humain. Peut-on dire que c´est un moment d´épreuve de la foi au mystère
du Christ qui, dans ses souffrances a assumé l’histoire de toute l’humanité ?
Bien sûr, sa victoire est concrétisée au moment final en croyant toujours au Dieu
de la vie.
Une posture d’anthropologie
théologique fait référence au sens de la relation de l´homme (relation avec Dieu, la nature et aux autres). Il
s´agit aussi du sens de l’altruisme comme étant dimension fondamentale de l’être
humain « Rester chez soi », exprimant le manque concret des moments
célébratifs de la vie, plus précisément le sacrement fondamental défini par le
concile Vatican II comme « la source et le sommet de toute l’Eglise»,
c`est-à-dire l´eucharistie. Par conséquent, les moyens de communication virtuelle
révèlent l’importance de la technologie même au thème de la dynamique
célébrative du mystère de la foi
chrétienne.
En vertu de la sensibilisation avec tous ceux qui
travaillent pour une vraie promotion humaine (Rv #37), l’eucharistie nous
interpelle comme étant religieux du Saint -Sacrement à discerner et réfléchir
sur les moments opportuns concernant l’art de la convivialité et de la
fraternité afin de renforcer les relations humaines basées sur la compassion, l´équité
et l’amour au même titre que les protagonistes de la santé qui se risquent et
se disposent entièrement en adoptant tous les mécanismes nécessaires pour sauver
la vie des infectés par ce virus meurtrier.
En fait, le Covid-19 nous interroge tous (blancs, noirs,
pauvres, riches, classe moyenne) en démontrant que nous sommes tous dans la même barque ou le même bateau. De
ce fait, les leaders mondiaux respirent un nouvel air sur les grandes précautions
pour faire fleurir l´économie comme
étant le sommet de la vie. On découvre un nouveau sens interpellé par cette
pandémie. En vertu de ce constat, ce qui
doit fleurir est « l’économie humaine » entendue dans une logique
d´harmonie, de recherche de bien commun et de relations authentiques que
favorisent la vie au monde.
En conclusion, on
peut dire que le monde actuel est en guerre face à cet ennemi invisible mais pas invincible. Pendant que le corps médical
et scientifique se démène pour sauver des vies,
l’Église doit fléchir les genoux pour les soutenir dans la prière, et
implorer aussi la grâce de Dieu en travaillant ensemble pour la victoire.
Versão em espanhol:
https://walbao.blogspot.com/2020/04/el-fenomeno-de-coronavirus-tiempo_6.html
Contatos:
Email: josephelibien@yahoo.fr / Facebook: Elibien Joseph/ Instagram: @josephelibien
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segunda-feira, 6 de abril de 2020
El fenómeno de Coronavirus: tiempo propicio para florecer las relaciones humanas
tiempo propicio para florecer las relaciones humanas
Hno. Elibien Joseph, sss
Escolástico de 4° año
La historia del mundo actual es marcada por el vigente fenómeno del Covid-19. Una pandemia que podemos llamar “un enemigo
invisible” que ha causado víctimas y muchos sufrimientos a nivel mundial. Esto
llevó a las autoridades y los científicos sensibilizar a las personas de todo
el mundo la orden de: “quedarse en casa”. Este fenómeno evidencia las consecuencias
del aislamiento social expresada en exigencia de cuarentena en los países. Esta
orden es una realidad bastante exigente desde la esencia humana de “ser
relacional por excelencia”. Estamos en la era en que las relaciones sociales de
múltiples ámbitos (laborales, educativos, litúrgicos e incluso familiares) de (tú
a tú) exige una nueva forma y hasta los momentos de Celebración de la Eucaristía,
vienen determinadas principalmente por los medios de comunicación virtual.
Desde esta perspectiva, caben las preguntas como: ¿Qué interpelaciones genera el
Covid-19 para fortalecer las relaciones humanas en el mundo? ¿Puede este
fenómeno llevar a una crisis de fe? ¿Cómo la Eucaristía nos convoca a apostar
por la promoción humana a la luz de esta pandemia?
Este tiempo de crisis interpela al
ser humano en la búsqueda de sentido a su existencia desde una lógica de la
alteridad. Stay home- Saves lives -quedarse en casa implica salvar
vidas. Se trata de una dinámica de creatividad, nuevas perspectivas, nuevas visiones
apuntándose al arte de la convivencia y de la fraternidad con la finalidad de
superar los momentos de angustia, de tensión y de fragilidad humana.
El tiempo de Covid-19 marca un camino desértico en la historia actual del
S. XXI, caracterizado por la angustia, la inseguridad, el pánico entre otros.
Estas situaciones traumáticas podrían, sin duda, llevar a cuestionamientos sobre
la existencia de Dios, y los atributos del mismo. Tal como fue la pregunta de
un amigo mío: ¿Por qué el Dios todopoderoso ha dejado el Coronavirus ultrapasar
la capacidad de los científicos y los protagonistas de la salud hasta matar
tantas personas en el mundo?
La respuesta fue que el Covid-19 no es la primera pandemia que ha conocido
la historia de la humanidad. Por ejemplo, la pandemia de la gripe de 1968 causó
más de un millón de muertes en el mundo.
Aun así, Dios en su relación con el ser humano, le conceda la gracia para
actuar en favor de la vida. Así la inteligencia lleva a interrogarse sobre los
vínculos, es decir, la relación no sólo entre los humanos entre sí, sino
también con el medio ambiente. De ahí, cabe la importancia del llamado del Papa
Francisco en su encíclica Laudato Si respecto a la necesidad de tener un
cuidado especial por la casa común profundizando cada vez más en el sentido de
la ecología integral desde la perspectiva relacional del hombre. Este momento
puede ser oportuno para generar nuevas personas, nuevo mundo y nuevas
relaciones con la naturaleza.
El Covid-19, aunque pueda llevar a
interrogantes de índole diversas sobre la realidad de fe, no puede llevar a una
crisis de la misma, tampoco acabar con la Iglesia. Al contrario, es un tiempo
teofánico debido a que, en todo momento traumático,
de dolor, y de sufrimientos hay una llamada de Dios desde la concepción teológica
de Israel (Ex 3, 7-8). En tal sentido, el
itinerario de Jesús muestra que la oración es la garantía de la fe, el
religioso sacramentino diría que es parte de su misión Congregacional (Cfr. Mt
4, 1ss). Por ello, el tiempo de esta pandemia requiere fortalecer la dimensión
espiritual a través de la dinámica orante, siendo una manera de estar en
comunión con las víctimas. Se me ocurre una súplica del Salmo 17: “Te invoco,
oh Dios, pues tú me respondes, inclina a mi tu oído, escucha mis palabras (Sl
17, 6).
El aislamiento social del momento presente no es provocado por exclusión de
estatus, de clase social entre pobres y ricos, sino por exigencia de un tiempo
de crisis que demanda reflexionar sobre el sentido de la alteridad y de comunión
con los otros buscando salvar vidas. ¿Es posible decir que es un momento de
prueba de fe en el misterio de Cristo que en sus sufrimientos asumió la
historia de la toda la humanidad? Sí, su victoria se concretizó en el momento
final creyendo siempre en el Dios de la vida.
Una postura de la antropología
teológica remite al sentido de la relación del hombre (Relación con Dios, con
la naturaleza y con los otros). Se evidencia
así el sentido de la alteridad como dimensión fundamental humana. “Quedarse en
casa” expresa la falta concreta de los momentos celebrativos de la vida, especialmente el sacramento
“fuente y cumbre” de la Iglesia, la Eucaristía. Así los medios de comunicación
virtual reflejan la importancia de la tecnología hasta en la dinámica
celebrativa de los misterios de la fe cristiana.
Desde la sensibilización con todos los que trabajan por una verdadera
promoción humana (Rv 37), la Eucaristía
nos interpela como religiosos sss a discernir y reflexionar en los momentos oportunos sobre
el arte de la convivencia fraterna, de fortalecer las relaciones humanas
fundamentadas en la compasión, la igualdad y el amor como los protagonistas de
la salud que se arriesgan y apuestan todo en la búsqueda de salvarle la vida a
los contagiados.
En última instancia, el fenómeno del
Covid-19 interroga a todos mostrando que estamos en el mismo barco (pobres,
rico, clase media). En esta lógica, los líderes mundiales respiran un nuevo
aire sobre las grandes preocupaciones para florecer la economía como la cúspide
de la vida. Se descubre un nuevo sentido interpelado por esta pandemia. Por
tanto, lo que debe florecer es la “economía humana” entendida en una lógica de
harmonía, búsqueda de bien común y de relaciones auténticas que favorecen la
vida en el mundo.
Con todo, el mundo está en guerra frente a este enemigo invisible pero no
invencible. Así, mientras que el personal de la salud y los científicos luchan
por salvar vidas de los contagiados, la Iglesia debe arrodillarse apoyándolos,
e implorar la gracia de Dios para que juntos lleguemos a la victoria.
terça-feira, 31 de março de 2020
domingo, 29 de março de 2020
quarta-feira, 25 de março de 2020
Lançamento de livro
Alguns momentos do lançamento do livro: "Psicologia e dilemas contemporâneos". Lançado dia 06 de março de 2020 no auditório do Centro Universitário de Caratinga - UNEC.
Artigo de opinião
Doenças que assustam
Provavelmente um dos grandes dilemas e desafios que assolam a humanidade é combater a autossuficiência que insiste em fazer morada em nós. Um sentimento silencioso e ao mesmo tempo traiçoeiro, mas que persegue a existência humana, fazendo com que nos percebamos donos de tudo e de todos.
A cultura do poder, em todas as suas manifestações e formas, que envolve a alma humana, estabelece condições para a disseminação e proliferação do sentimento de autossuficiência. Acreditamos ser poderosos demais, acreditamos que conseguimos controlar tudo, que podemos tudo, que somos “espertos” demais.
Mas nem sempre é assim, a vida na sua dinâmica, que a cada dia se torna mais global, se encarrega de mostrar ao ser humano que ele é extremamente frágil, pequeno, e que nem sempre consegue controlar todas as situações que cercam a sua vida.
Vivemos uma pandemia provocado pelo Covid-19, o famoso coronavírus, estamos tensos, espantados, temerosos. O mundo lentamente está parando, a ordem é ficar em casa, evitar lugares com aglomerações de pessoas. Nossa fragilidade se estampa nos comunicados oficiais e nos noticiários.
Não é a primeira vez e acredito que não será a última pois a história nos mostra que de tempos em tempos aparecem doenças que assustam a humanidade. Todavia, o que se percebe é que o tempo entre uma pandemia e outra parece a cada dia se encurtar mais.
A humanidade vivenciou o tempo dos leprosos, da peste bubônica, da gripe espanhola, da gripe suína, do vírus ebola, entre tantas outras, que foram se juntando ao câncer, à diabetes, Alzheimer, enfim, a uma série de doenças que aos poucos estão se tornando cada vez mais presente entre nós.
E todas elas sinalizam numa direção, por mais que estejamos evoluídos, desenvolvidos tecnológica e cientificamente, ainda somos incapazes de dominar tudo, quando achamos que estamos controlando o mundo que nos cerca, aparece algo que mostra o contrário.
Isto possibilita uma nova oportunidade que a vida nos dá para repensar nossa existência, para pensar como estamos lidando com o mundo, como estamos vivendo, quais são nossos hábitos e costumes, como estamos tratando as pessoas, como estamos nos reconhecendo.
Pode parecer clichê, mas é estranho demais como somos capazes de criar situações que nos colocam em perigo. Nossas ações, sempre pautadas num progresso que beira o egoísmo que leva ao olho por olho, dente por dente, acaba por criar cenários de desespero coletivo.
As doenças assustam não porque são simplesmente doenças, mas porque invadem barracos e castelos, casebres e mansões. Elas assustam porque não escolhem grupos, pessoas ou situações, na verdade somos todos vulneráveis a elas, sendo suscetíveis aos seus efeitos.
Só espero que a globalização das doenças nos permita globalizar a sabedoria humana também.
Artigo de opinião
A importância dos ídolos
A vida em sociedade acaba por reservar a certas pessoas uma importância e reconhecimento muito além das demais. Elas ultrapassam a barreira do desconhecimento, do anonimato e tornam-se para muitos um ídolo. Portanto, uma pessoa que representa algo que pode beirar ao sobrenatural. Por isso provocam os mais diversos tipos emoções e reações.
Acredito que a vida de uma pessoa que ganha a conotação de ídolo não deve ser nada fácil, principalmente em relação à privacidade. Muitos são os exemplos de pessoas, que ao se tornarem famosas, transformaram suas vidas em um pesadelo; não conseguiram lidar com o ônus de uma vida exposta ao extremo.
Por outro lado, tantas outras utilizam desta mesma fama, não só para alcançarem o sucesso material, mas também para abraçarem alguma causa de cunho social. Assim, alguns utilizam de suas imagens para combaterem as mazelas da sociedade na qual se encontram, ou até mesmo, algumas de repercussão mundial, como a fome, a violência, a educação de péssima qualidade e o preconceito.
Todavia, no Brasil, nossos ídolos não perceberam a importância de suas imagens, não perceberam que de suas ações, palavras, ou até mesmo quando se omitem, acabam sendo exemplos para milhares de pessoas. Pois afinal, a figura do ídolo, se torna referência, um modelo ou até mesmo um estilo de vida.
Basta um corte de cabelo, uma tatuagem, uma expressão, um jargão, um sinal, que rapidamente viraliza, tornando-se presente na convivência interpessoal. A ação de um ídolo ultrapassa as barreiras do entendimento, da racionalidade e vira modismo na grande maioria dos casos.
Por isso, a figura que se constrói e ao mesmo tempo se esconde atrás de uma pessoa, que se torna ídolo, acaba por se tornar de importância social. Situação que vai além de qualquer forma de controle. Pois delas podem surgir ou emergir na sociedade o exemplo que produzem.
Nossa sociedade é repleta de figuras que são identificadas como ídolos. Mas o que gera estranheza é como a maioria deles agem, que exemplos propagam. Poderíamos nos perguntar, primeiramente, quem são os principais ídolos da nossa sociedade? E logo em seguida, que qualidades eles propagam? Que exemplos são transmitidos por suas ações?
Parece que podemos agrupá-los em dois grupos. Em um deles, aqueles que se omitem em qualquer ocasião, que chegaram no auge, mas nunca tiveram a coragem de defender nenhuma bandeira de significância para a sociedade. Já no outro grupo, estão aqueles que vivem aprontando, utilizando de suas imagens para propagar justamente aquilo que mais fere a sociedade atualmente: o feminicídio, o abuso contra mulheres, o tráfico, a falsidade ideológica, enfim, situações que denigrem o ser humano.
Já cantava Elis Regina: “nossos ídolos ainda são os mesmos e as aparências não enganam não”. Pelo visto ela tinha razão, basta apenas querer ver. Talvez aí esteja o problema.
Artigo de opinião
Viu, sentiu compaixão e cuidou dele
Na era da sociedade denominada de modernidade líquida, em que o individualismo se torna a sua principal característica e que tudo parece se desfazer em uma velocidade alucinante, praticamente nada permanece por muito tempo, ao contrário tudo passa muito rápido, como se fosse descartável. Assim neste contexto que ganhou o codinome de praticidade, pensar no outro é uma prática que a cada dia paulatinamente fica mais distante.
Somos marcados por um egoísmo sem limites, pela total desconfiança de uns pelos outros, acredito que nem o mito de Narciso, no auge do seu narcisismo, conseguiria expressar com tamanha fidelidade o que estampa nossa sociedade. Olhar para o próprio umbigo nunca foi tão significante. Todavia estamos pagando um alto preço, basta pensarmos sobre as grandes aflições que assolam a humanidade.
Nesta direção, nada mais oportuno que o tema proposto pela CNBB (Conferência Nacional dos Bispos do Brasil) para a reflexão da Campanha da Fraternidade de 2020, eis o tema: “Viu, sentiu compaixão e cuidou dele”.
Um convite singular que nos provoca a uma autorreflexão: que o outro precisa ser notado, observado, visto, amado e principalmente cuidado. Um convite que propõe a ruptura do sentimento de inércia, de indiferença, de isolamento e até mesmo de solidão, que aos poucos vão ganhando raízes e se aprofundam em cada um de nós, deixando-nos frios, mesquinhos, cegos e descrentes da própria humanidade.
Perceber o outro, querer bem ao outro, torcer pelo sucesso do outro, acolher o outro, talvez seja um dos nossos maiores desafios. E não basta só ver, saber que existe, é preciso sentir, ter compaixão, e acima de tudo agir, cuidar, colaborar para que o outro cresça também, se desenvolva, tendo as oportunidades que lhe são pertinentes.
Não podemos mais ser indiferentes à pobreza que se mostra no rosto de milhares de pessoas famintas, perpetuando-se na sociedade das desigualdades que mantemos; não podemos mais ser indiferentes às mulheres que sofrem as mais diversas formas de brutalidades, como se o problema fosse só de quem apanha; não podemos mais ser indiferentes em relação aos moradores de rua, as crianças abandonadas, aos dependentes químicos, como se não tivéssemos nada com isso; não podemos mais ser indiferentes ao outro como se ele simplesmente não existisse.
Necessitamos cuidar, deixar brotar em nós esse sentimento de perceber o outro em sua totalidade. Mais do que ver o necessitado é preciso tentar se colocar no lugar da pessoa, pois só assim teremos compaixão e por consequência nascerá a coragem que estimulará a busca por mudanças. Lembrando que existem vários tipos de necessidades, como amor, afeto, compreensão, presença, alimento, dignidade... enfim, necessitamos de tudo que nos torna seres melhores. Tenhamos a coragem de ver, perceber e cuidar.
terça-feira, 24 de março de 2020
Coronavirus : Fragilité humaine et voie de l'espoir.
Coronavirus : Fragilité humaine et voie de l'espoir.
Par: Elibien
Joseph
Belo Horizonte-Brésil
Depuis le début du nouvel an, le monde fait face à une situation très complexe : celle de la
propagation de la pandémie dénommée coronavirus ou Covid-19. Aujourd’hui, cette situation interpelle tout le monde, qu’on
soit chrétien ou non chrétien à réfléchir sur le sens de l’existence humaine. Les relations
humaines exigent de nouvelles perspectives: la distance, les soins personnels
et collectifs ainsi que des disciplines appropriées. Beaucoup des gens pensent
que le phénomène en question serait «l'accomplissement des prophéties» et le
«temps apocalyptique». Ces personnes considèrent également ces signes en vigueur comme moyen par lequel Dieu fait
connaître son message révélateur (cf. Ap 1,1) à travers des phénomènes
mystérieux pour implanter son Royaume parmi les hommes (11, 15). Compte tenu de
ce qui précède, les questions sont pertinentes: toutes les interprétations
sont-elles correctes? Comment l'être humain devrait-il lire les signes des
temps du point de vue du mystère révélé, c'est-à-dire, Jésus-Christ ?
L'itinéraire évangélisateur de Jésus-Christ a
marqué une nouvelle forme de relation humaine pour proposer et établir un monde
inclusif. C'est un message d'espoir pour les exclus. De même qu`au temps de
Jésus comme aujourd'hui en ce XXIe siècle, l’être humain est totalement indifférent
à la douleur et aux cris de ses semblables. Il suffit de jeter un coup d’œil sur
l’inégalité qui existe entre les pays du Nord et ceux du Sud, entre les riches
et les pauvre surtout les marginalisés. Ils sont rejetés devant la société,
avec peu de souci d'améliorer la qualité de vie des plus fragiles. En effet, ces
aspects mettent en évidence la nécessité d'une nouvelle relation avec la
nature. Et c’est dans cette perspective
que le pape François exhorte dans son encyclique « Laudato Si», non
seulement aux chrétiens, mais aussi à tous les êtres humains à développer un
soin particulier pour la maison commune, approfondissant ainsi l'écologie
intégrale.
Le Covid-19 interroge les êtres humains sur la façon dont ils se rapprochent
à eux-mêmes, aux autres, à la nature et à Dieu, en
particulier dans les moments d'intégration humaine: moments de fêtes, de
partage, de célébrations, etc. Y a-t-il vraiment une harmonie avec toutes les
classes, en particulier avec les marginalisés ? Peut-on dire que cette pandémie
montre qu'il n'y a qu'une seule race, la race humaine? Oui, il n'y a pas de classe,
de statut social ou d'être humain meilleur qu'un autre. Ce qui existe, c'est la
classe humaine, très fragile dans son parcours existentiel. Nous sommes tous (pauvres,
classe moyenne, riches, bourgeois…) dans
le même bateau. En fait, les initiatives
de «rester à la maison» fermer les frontières au niveau mondial, annuler toutes
les activités sociales, culturelles et religieuses peuvent stimuler des
situations défavorables, telles que l'insécurité, la peur, la panique, entre
autres sentiments paralysants.
En fin, cette pandémie peut être lue comme un message de sensibilisation
sociale dans un moment opportun pour renforcer l'humanité et le sens
patriotique parmi les nations, la recherche du bien-être de tous. C'est aussi un
moment propice pour discerner et réfléchir sur la possibilité de créer de
nouvelles relations humaines basées sur la compassion, l'équité et l'amour;
essayer de surmonter l'injustice, l'indifférence et découvrir l`essence même de
la maîtrise de soi. Dans la foi,
l'espérance et la charité, marchons dans la lumière du Christ, en croyant
toujours dans l'amour, la miséricorde et la compassion de Dieu pour le monde, afin de
faire face à cette pandémie.
quarta-feira, 26 de fevereiro de 2020
quarta-feira, 19 de fevereiro de 2020
Eu queria ser a doméstica do Guedes
Pelo que se observa pelas atitudes e palavras, nossos líderes não conhecem o povo do qual lideram ou deveriam liderar.
Recentemente o ministro Paulo Guedes insinuou que as trabalhadoras domésticas vivem em uma farra turística, viajando com certa frequência para os Estados Unidos. Pelas suas palavras acredito que ele não conhece a realidade do povo brasileiro. Talvez por ter vivido boa parte da sua vida em outras terras, ou até mesmo pela insensibilidade de quem só vive nos altos padrões de luxo, em uma bolha de alienação social.
Sei que ele quis forçar uma expressão para justificar sua análise sobre a alta do dólar, mas foi de uma total infelicidade, como diria no jargão popular, perdeu uma grande oportunidade de ficar calado.
Basta um pouco de percepção social para verificar: quem no Brasil possui condições de sair da sua própria cidade para fazer turismo? Para conhecer lugares inusitados, divertidos, praias, resorts, enfim, quem dentro da realidade socioeconômica do país pode ser considerado um turista de fato? Sei que em tese todos podemos ser, mas a realidade que bate à porta dos trabalhadores brasileiros todos os dias, apontam e forçam o contrário.
Os poucos que conseguem viajar, pelo menos uma vez por ano, fazem um esforço megaextraordinário em suas finanças, sendo até chamados de farofeiros. Lembro-me de uma vez em que o governador de um estado praiano criticou vários turistas, justamente por os considerarem farofeiros. Portanto, os mais pobres, a massa trabalhadora, para o governante estas pessoas não eram bem-vindas a seu Estado.
Quem dera se os trabalhadores brasileiros, neste caso específico representados pelas domésticas, pudessem ao menos desfrutar de um mínimo de dignidade. Somos um povo que sofre com o descaso na educação, que pode ser considerada de péssima qualidade; somos um povo doente sem uma assistência que ampara seu sofrimento. Basta visitarmos os hospitais públicos para nos depararmos com o caos em que a saúde se apresenta; somos um povo que ao receber o salário faz mágica para conseguir sobreviver.
Mas para o Guedes, isto não acontece, para ele nosso salário de fome permite fazer coisas extraordinárias. E o pior, da forma que expressou como se fosse algo proibido, como se os trabalhadores mais simples não pudessem viajar para outros países, demonstrando em suas palavras, pelo que se percebe, um sentimento preconceituoso e de desconhecimento da realidade vivida pelo brasileiro.
Portanto, eu queria ser a doméstica balbuciada pelo Guedes, quem sabe assim poderia viajar, conhecer o mundo e com o dólar alto, optar por conhecer os rincões do Brasil. O que eu não quero na verdade é ser o Guedes pois ele ainda acredita que um país rico pode ser um país que faz vista grossa e finge que a pobreza não existe.
Walber Gonçalves de Souza é professor e escritor
quarta-feira, 12 de fevereiro de 2020
A educação precisa ser a prioridade do Brasil
Artigo publicado simultaneamente nos jornais:
Estado de Minas, Diário de Caratinga, Diário Popular, Capital News, (MS), Diário do Rio Doce, Vargem Alegre News, Folha de Babitonga (SC) e O Povo (RJ).
segunda-feira, 10 de fevereiro de 2020
A Educação precisa ser a prioridade no Brasil
O mês de fevereiro marca o retorno das atividades escolares em praticamente todo o país. O início do ano escolar faz com que a rotina das famílias e das cidades se modifique. Assim, todas as manhãs poderemos contemplar milhares de crianças e adolescentes caminhando pelas ruas rumo à escola, bem como os engarrafamentos provocados pelo tráfego de carros nas portas e ruas próximas das escolas.
Começamos, portanto, mais um ano de práticas educacionais. Mas sinceramente, a sensação que continuo tendo é que a educação ainda não é a prioridade em nosso país. Ainda não acreditamos que é através de uma educação de qualidade que poderemos reverter nossas mazelas sociais. Podemos até ter escolas, mas ainda estamos longe, muito longe, de ter educação, no sentido mais profundo do vocábulo.
Um dia desses, em uma entrevista, um governador de Estado disse, numa conotação pejorativa, que o professor é um gasto. Mas o que não seria no sentido pleno da expressão? Nossas notas nos indicadores internacionais há décadas não avançam. Nas escolas hoje em dia faz-se quase tudo, menos ciência. Não que as demais situações vividas nos ambientes escolares não sejam importantes, mas seu principal objetivo que deveria ser o avanço das descobertas científicas, pois elas promovem o desenvolvimento social e econômico do país, não são valorizadas e nem tão pouco incentivadas.
É de conhecimento público e notório, que lemos pouco ou quase nada; que somos considerados fracos nas disciplinas pilares: português e matemática; que temos um sistema educacional que não consegue avançar. Não temos uma diretriz, um norte real, toda hora as coisas mudam de ordem, se alteram sem se modificar de fato, mudam-se os nomes para se referirem às mesmas coisas, como se isso fosse a grande inovação. E com ares de tragédia grega, até hoje não teve uma edição do ENEM que não teve problemas. Esse é o nosso Brasil!
E assim, a educação finge que é feita em nosso país. E assim, as pessoas fingem que estão estudando. E assim, os governos propagam seus feitos com ares de grandiosidade. E o que de fato interessa fica renegado ao último plano: educação de qualidade. Queremos escolas, diplomas, formaturas, índices, mas ainda, dizemos não ao ato de aprender. E quem quer o contrário, que não são muitos, vê-se remando contra a maré.
Parece chover no molhado, defender sempre a mesma bandeira, mas enquanto no Brasil, através dos seus gestores, não se promover uma educação que provoque alterações significativas nas entranhas sociais, ela continuará como sempre foi, servindo aos interesses de poucos. Uma “educação” que perpetua o desnível social, cultural e econômico, mesmo propagando o contrário. Precisamos urgentemente avançar, educação já!
(*) Walber Gonçalves de Souza é professor e escritor.
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